NOTRE DEMARCHE

D'où vous est venue l'idée de cette expédition ?

Nous étions à Paris, c’était à l’automne 2016 et nous discutions alors beaucoup de l’avenir de notre métier, de sa représentation dans le paysage de la construction et de sa présence dans le monde. Par exemple, nous avions remarqué que dans nos formations, nous ne voyons que peu de formes ou de savoir-faire présents en dehors des frontières de l'hexagone. Ces questions nous animaient beaucoup et étaient étroitement liées avec notre mode de vie itinérant, que nous avions déjà choisi depuis un certain temps. Nous y étions très attachés, car pour nous, il était devenu un stimulateur naturel de découvertes perpétuelles. Une sorte de drogue des curieux. Alors, devant les quais du canal St Martin, nous nous sommes serrés la main. Une poignée de main qui fit office de signature de contrat informel. Quoi qu’il arrive, nous partirons, à vélo, travailler à travers le monde.

Comment se passe le début de votre voyage ?

L'Eurasie à vélo pour une étude sur la taille de pierre

La Route de la Pierre est née de l'initiative de deux tailleurs de pierre, Louis Dutrieux et Orianne Pieragnolo. Il y a cinq ans au fil des discussions et des rencontres autour de leur métier, ils créent un projet afin de répondre, à leur façon, aux problématiques de leur profession. Actuellement, le monde de la pierre souffre de plusieurs maux. Entre une orientation peu promue durant le parcours scolaire, une méconnaissance du grand public au métier, une faible utilisation du matériau dans le milieu de la construction et une transition technologique segmentée, le métier et l'intégralité de ses savoirs et savoirs-faire ont plus que jamais besoin d'être soutenus. Véhicules d'une culture riche et porteurs de nombreuses valeurs actuelles, écologiques, environnementales, technologiques et humaines, les métiers de la pierre peuvent faire partie des solutions innovantes de demain. La Route de la Pierre se veut donc être un soutien et un vecteur de développement de ces connaissances et professions qui pourraient avoir un impact positif, à long terme, sur nos sociétés.

Le projet est une étude indépendante sur le métier de tailleur en Eurasie. C'est-à-dire, que nous travaillons à l’élaboration d’un bilan de la profession dans plusieurs pays, par la réalisation de différents supports écrits et audiovisuel. Pour réaliser ce projet, nous nous devons donc de communiquer autour afin de toucher un auditoire plus large que celui du monde de la pierre. Nous ne voulons partager, le plus objectivement possible, quelques-unes de nos observations. Nous désirons vraiment informer, même si notre mode de déplacement, qu’est le vélo, peut être confondu avec la notion de simple voyage. Mais il est vrai que nous espérons, à long terme, pouvoir ouvrir quelques vocations. Tâcher de faire découvrir le métier sous un autre angle que celui de portes ouvertes ou de stages. De montrer une image plus internationale qui parle certainement mieux à un jeune aujourd’hui. Qu’il puisse sentir qu’avec un tel métier, il peut être libre et y trouver dans ses nombreuses facettes, aussi bien pratique que théorique, une activité qui lui corresponde.

Depuis notre départ, le 10 juillet dernier, nous avons visité 35 entreprises, 6 Bauhûttes* et 5 carrières. Nous avons aussi recueilli près d’une trentaine d’entretiens de tailleurs de pierre et de professionnels de la pierre, ceci en Allemagne, en Suisse, en Autriche et en Hongrie. Depuis presque un an, nous expérimentons donc notre méthodologie de terrain et de recherche. Mais aussi, nous avons réussi à travailler un mois en Bavière chez un artisan tailleur de pierre, 10 jours à la Bauhütte de Vienne, un mois sur l’église de Klosterneuburg et un mois à l’atelier de la carrière de Soskut en Hongrie. Au fur et à mesure, entre les rencontres du hasard et celles provoquées, un fil directeur se construit. Une personne nous mène à une autre et nous espérons bien que ce système puisse nous mener jusqu’en Chine. L'itinéraire est entrecoupé de périodes d’étude, de rencontres, de visites, d’écriture et de taille de pierre. Nous avançons selon les informations, le travail, le temps et la fatigue. Nous finissons notre première année d’expédition par les pays des Balkans et réfléchissons à la rédaction d’un premier compte-rendu des pays alors traversés. C’est donc un début plutôt heureux pour nous, avec des objectifs, en grande partie, atteints.

Espérez-vous que votre projet incitera les jeunes à s'intéresser aux métiers de la pierre ?

Pour parler à tous et pouvoir aussi bien vulgariser le métier de tailleur(e) de pierre que communiquer aux professionnels, nous avons programmé la réalisation de divers résultats et formats de communication.

Nous étions à Paris, c’était à l’automne 2016 et nous discutions alors beaucoup de l’avenir de notre métier, de sa représentation dans le paysage de la construction et de sa présence dans le monde. Par exemple, nous avions remarqué que dans nos formations, nous ne voyons que peu de formes ou de savoir-faire présents en dehors des frontières de l'hexagone. Ces questions nous animaient beaucoup et étaient étroitement liées avec notre mode de vie itinérant, que nous avions déjà choisi depuis un certain temps. Nous y étions très attachés, car pour nous, il était devenu un stimulateur naturel de découvertes perpétuelles. Une sorte de drogue des curieux. Alors, devant les quais du canal St Martin, nous nous sommes serrés la main. Une poignée de main qui fit office de signature de contrat informel. Quoi qu’il arrive, nous partirons, à vélo, travailler à travers le monde.

La Route de la Pierre est née de l'initiative de deux tailleurs de pierre, Louis Dutrieux et Orianne Pieragnolo. Il y a cinq ans, au fil des discussions et des rencontres autour de leur métier, ils créent un projet afin de répondre, à leur façon, aux problématiques de leur profession. Actuellement, le monde de la pierre souffre de plusieurs maux. Entre une orientation peu promue durant le parcours scolaire, une méconnaissance du grand public au métier, une faible utilisation du matériau dans le milieu de la construction et une transition technologique segmentée, le métier et l'intégralité de ses savoirs et savoirs-faire ont plus que jamais besoin d'être soutenus. Véhicules d'une culture riche et porteurs de nombreuses valeurs actuelles, écologiques, environnementales, technologiques et humaines, les métiers de la pierre peuvent faire partie des solutions innovantes de demain. La Route de la Pierre se veut donc être un soutien et un vecteur de développement de ces connaissances et professions qui pourraient avoir un impact positif, à long terme, sur nos sociétés.

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D'où vous est venue l'idée de cette expédition ?

L'Eurasie à vélo pour une étude sur la taille de pierre

Le projet est une étude indépendante sur le métier de tailleur en Eurasie. C'est-à-dire, que nous travaillons à l’élaboration d’un bilan de la profession dans plusieurs pays, par la réalisation de différents supports écrits et audiovisuel. Pour réaliser ce projet, nous nous devons donc de communiquer autour afin de toucher un auditoire plus large que celui du monde de la pierre. Nous ne voulons partager, le plus objectivement possible, quelques-unes de nos observations. Nous désirons vraiment informer, même si notre mode de déplacement, qu’est le vélo, peut être confondu avec la notion de simple voyage. Mais il est vrai que nous espérons, à long terme, pouvoir ouvrir quelques vocations. Tâcher de faire découvrir le métier sous un autre angle que celui de portes ouvertes ou de stages. De montrer une image plus internationale qui parle certainement mieux à un jeune aujourd’hui. Qu’il puisse sentir qu’avec un tel métier, il peut être libre et y trouver dans ses nombreuses facettes, aussi bien pratique que théorique, une activité qui lui corresponde.

Depuis notre départ, le 10 juillet dernier, nous avons visité 35 entreprises, 6 Bauhûttes* et 5 carrières. Nous avons aussi recueilli près d’une trentaine d’entretiens de tailleurs de pierre et de professionnels de la pierre, ceci en Allemagne, en Suisse, en Autriche et en Hongrie. Depuis presque un an, nous expérimentons donc notre méthodologie de terrain et de recherche. Mais aussi, nous avons réussi à travailler un mois en Bavière chez un artisan tailleur de pierre, 10 jours à la Bauhütte de Vienne, un mois sur l’église de Klosterneuburg et un mois à l’atelier de la carrière de Soskut en Hongrie. Au fur et à mesure, entre les rencontres du hasard et celles provoquées, un fil directeur se construit. Une personne nous mène à une autre et nous espérons bien que ce système puisse nous mener jusqu’en Chine. L'itinéraire est entrecoupé de périodes d’étude, de rencontres, de visites, d’écriture et de taille de pierre. Nous avançons selon les informations, le travail, le temps et la fatigue. Nous finissons notre première année d’expédition par les pays des Balkans et réfléchissons à la rédaction d’un premier compte-rendu des pays alors traversés. C’est donc un début plutôt heureux pour nous, avec des objectifs, en grande partie, atteints.

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En suivant le bulletin mensuel de l'expédition, prenez le temps de prendre un grand bol d'air et de poussière !


TOUS LES MOIS PARTEZ SUR LA ROUTE DE LA PIERRE !

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